Comme à mon habitude (et à ma plus grande joie), j’achète une tonne de magazines (de filles) pour passer le temps dans le train, ou dans l’avion. Je conserve toutefois un bon bouquin sous le coude, au cas-où, des sottises de trop soient dites. Et bien mardi j’ai bien fait par exemple. Pourtant l’équation était bonne : 4 jours de bonheur à Paris, 3h de train, sans grève ni groupe scolaire dans mon wagon, et 1 magazine que j’adooooore mais que je ne nommerai pas, tant il m’a déçue cette fois-ci.
Je me penche sur l’article MOI… avec la « Bonne attitude »… Naïve que je suis, je pense « Chouette, cette double page va me faire oublier que dans à peine 12h, je serai de retour dans le train-train ennuyeux du travail, et donc me donner la « positive attitude ».
Sauf que mon regard passe directement aux sous-titres « Le physique de la bonne tu comprendras » / « 5 façons d’être bonne » / « ton image tu travailleras »… Non les filles, cela ne sort pas de cosmo ou 20 ans, c’est bien ça le problème, il a été édité par un mag référence art / culture urbaine / filles que je me délecte de lire à chaque sortie.
Sous l’oeil désespéré de mon amoureux, je continue ma lecture pour essayer de comprendre le pourquoi de ces quelques lignes… J’observe d’abord que le désespoir est contagieux : du siège passager au mien, il m’a envahi de tout mon être. Ensuite, j’ai beau retourner l’article dans tous les sens, je ne le comprends pas, même en me creusant la tête.
Je vous épargnerai donc une synthèse de ce portrait sordide de la femme moderne dite « bonne », pour vous garder la crème (peu légère) du gâteau :
– « Une fille bonne, tous tes potes deviennent tes ennemis car ils essaient de la choper dès que t’as le dos tourné » (J’estime donc être un thon vu que les amis de mon mec me draguent pas)
– « Etre bonne c’est assumer que les sentiments passent au second plan » (Jésus, Marie, Joseph… Comment ai-je pu oublier que la sexualité était pêché ?)
– « Pour être bonne, le physique rentre bien sûr en ligne de compte » (Oh ? Les intellos, dégagez !)
– « Restez simple : déclencher un « effet d’humanité » rend séduisante » (Depuis quand Mère Thérésa est bonne ? Paix à son âme)
– « On évite l’option saveur tartiflette avant un RDV » (Ah bon ?)
– « Une fille bonne sent bon. Choisissez un parfum pour marquer son sillage de façon indélébile » (Zut, l’option tartiflette reste pourtant bien imprégnée sur les vêtements…)
Le pire dans toutes ces horreurs lues, c’est que ce n’est même pas du second degré. Voyons, Mesdames les vraies rédactrices, pour ce genre d’article, jouez le jeu à fond, histoire de nous faire rire. (Si vous le pouvez.)
– Noisette – (énervée)
What?!?!? C’est quoi ce magazine sérieux? J’ai rien compris du tout là où elles voulaient en venir ces rédactrices! Peut être que ce sont des gros thons mal b*&^$% qui ont écrit ce truc!
Non mais sans blague, vive la tartiflette!
Je ne sais pas où elles veulent en venir… Mais je ne suis pas sûre qu’elles vont réussir à créer un un mouvement de « Bonne attitude » … Sauf si elles remplacent le B par un C, là oui, je comprendrai mieux !
Pfff ridicule cet article!
Reste à savoir lequel..?