Toi, tiens-toi à carreau !

Il est vrai, nous nous faisons rares en ce moment… Peu assidues, pas appliquées, et encore moins impliquées.

Je ne sais pas trop sur quel compte mettre ce manque d’enthousiasme, mais la blogosphère impitoyable me le rappelle sèchement : « dernier billet, 14 mars 2011 ». Comme des warnings, les dates s’affolent et nous déboussolent (j’avais encore un an de moins à cette date-là…).

Alors trouvons, le coupable. Il en faut bien un.

Le temps ? Oui lui, à force de faire le yo-yo, on ne sait plus quoi faire / porter / planifier. Il nous trompe dans les saisons, nous enveloppe de son soleil pour mieux nous faire la gueule le lendemain avec ses averses.

Le boulot ? Lui c’est pareil, quand on en a un. un coup ça va, un coup ça va plus. Quand on en n’a pas, c’est une lutte de tous les genres. Parfois, on en a un et c’est aussi un combat quotidien.

Le monde ? Oui tiens, il tourne vraiment pas rond en ce moment. Nucléaire. Guerre. Pétrole. Dictateur. Président. Election. Déception. En fait si, le monde tourne toujours en rond, on prend les mêmes et on recommence. Il suffirait juste de le changer de sens. Juste.

Les autres ? Oui il y a toujours pire, mais il y a évidemment mieux aussi. Il y en a qui réussissent toujours, plus vite, plus facilement. Il y a pour qui le mot confiance fait partie de leur ADN, pour qui on dirait qu’il y a toujours un soleil qui brille au dessus de leur tête (comme à Marseille, sur la carte météo).

Je ne sais pas sur quel coupable m’acharner et jeter toute ma colère, mon écoeurement et le mal qu’il représente. Il se dissimule sans doute derrière chacun d’eux, sournoisement, pour mieux nous énerver, nous faire douter, et nous gâcher une soirée (et celle des autres en même temps).

Où que tu sois et qui que tu sois, créature malhonnête passant ta vie à me torturer le ventre et le cerveau, un jour, j’aurai ta peau. Et je te montrerai que tu t’es acharné beaucoup trop longtemps sur une personne bien plus forte que toi !

Rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !