Aujourd’hui un sujet hautement philosophique voire même économique : les productions spéciales pour les VP. Késako cette histoire ?
Tout est parti d’un reportage (les amis me reconnaîtront, je suis une accro aux reportages en tout genre c’est d’ailleurs comme ça que je me fais la plupart de mes opinions (…)) qui démontait le fameux business des ventes privées. Des ventes pas si privées au final puisque tout le monde y a droit ! C’est un peu: « Invitation publique à ma vente privée (si si venez vous allez bien trouver un truc à acheter…) ».
Pour comprendre c’est assez simple. Depuis 2002 nous avons vu fleurir sur la toile beaucoup de sites de ventes dites « privées » (pour ne citer que les grands : VP, Brandalley, Espace max…) qui proposent des articles de grandes marques déstockés de -30% à parfois -80%. Jusqu’à là tout va bien. Pourquoi pas se faire plaisir en achetant un jean Diesel d’une ancienne collec à -40%. Sauf que fort de son succès, ce type de site a considérablement augmenté son audience et son chiffre d’affaire, si bien que pour alimenter ces fameuses ventes les marques ont dû trouver un stratagème.
Bah oui, on se doute bien qu’il ne reste pas 50 pièces invendues en S du petit top repéré chez Mango l’été dernier. Donc l’astuce, ou plutôt l’arnaque, c’est la fabrication spéciale. Les marques font refabriquer certaines pièces de leur collection (celles qui en général ont cartonné : les best-seller) pour être vendues sur les sites de ventes privées. C’est là que le bas blesse : ces pièces ne sont pas conçues avec la même souci de qualité que le modèle original. On croit donc faire une bonne affaire alors qu’on se fait rouler sur la marchandise !
Dans son reportage la belle Leeloo nous montre que le fameux duffle coat en laine Sandro de l’hiver dernier (prix initial aux alentours des 400 euros) se retrouve en vente privée à 100 euros. Sauf que maintenant vous avez compris : entre le manteau à 400 euros et celui à 100 euros, il y a eu mal-façon en route.
A la veille des soldes, ça fait réfléchir non ? Habitués à toujours obtenir une ristourne, on se fait prendre à son propre jeu : celui de la qualité oubliée. Ça ne nous empêchera peut-être pas de claquer quelques euros, histoire de… mais en ayant, au fond, conscience du business !
Je vous laisse avec une tenue plage et la vue du charmant village de Gruissan dans l’Aude : un lieu qui ne trompe pas, par son authenticité ! A très vite.
Intéressant ce post !
Je connais bien Gruissan et j’adore.
http://mesconfessionsparisiennes.wordpress.com 🙂